Topo des voies - Région Bise - Secteur du 7ème Art aux Cornettes
  
 
 
Le couloir du Séraukin est bordé sur sa gauche et sur toute sa longueur par une grande dalle haute de plus de 150 mètres qui en oblique, rejoint une trouée : la brèche du Séraukin. Communément on écrit Séraukin, mais l'orthographe exacte est Saix Rouquin. Pour accéder au pied des voies on remonte le sentier de la voie normale sur environ un tiers de la hauteur du Saix Rouquin avant de traverser sur la droite par une faiblesse d'une petite barrière rocheuse qui longe le couloir proprement dit. On traverse et remonte un pierrier un max pénible pour accéder au pied des voies.

Quatre voies, toutes difficiles, sont tracées sur cette face du Saix Rouquin et exploitent un rocher de qualité qui, bien exposé, bénéficie du soleil jusqu'au dernier moment de la journée. Malheureusement l'équipement n'est pas toujours à la hauteur, sauf pour « Les Pleurs de Sarah » récemment rééquipées. Aucune de ces voies n'est équipée pour le rappel : on est obligé, une fois leur sommet atteint, de poursuivre par la facile arête Sud-Ouest qui mène à la brèche. C'est tout compte fait assez rapide mais il faut prendre une paire de baskets.

Abécédaire Chablais Grimpe : de A à H

- A -
Septième Art – Ce nom prétend évoquer une séquence d’escalade digne d’un rocher de cinéma, ce qui a pu apparaître comme bien prétentieux pour cette voie tracée dans la face Ouest des Cornettes de Bise, au-dessus du couloir du Saix Rouquin. Et pourtant, hormis tout rapprochement audacieux avec l’art, cette voie a marqué son temps, même si elle transporte avec elle tout un lot de paradoxes. Du regrettable, à cause du fort engagement qu’elle a nécessité, valeur indissociable de l’escalade de ces années 80, mais qui flirte trop souvent avec une exposition grossière et excessive. Du respect, car, comment ignorer qu’en 1981, cette ligne a bousculé un Chablais de la grimpe engourdi, l’a influencé pour dix bonnes années en lui faisant faire un bond significatif vers le haut niveau sans rien céder à la notion d’aventure. Enfin, de l’espoir, parce qu’il ne faudrait finalement pas de gros efforts de rééquipement pour lui redonner une valeur acceptable pour le grimpeur contemporain et du même coup lui permettre d’accéder au rang d’œuvre.

- B -
Bartholomé - Les frères Bartholomé ont marqué leur époque en ouvrant deux itinéraires d’envergure dans les Préalpes calcaires. D’abord en face nord du Chauffé avec la voie historique de « la Bartho » qui, même si elle est considérée comme d’intérêt moyen aujourd’hui, n’en a pas moins constitué une entreprise audacieuse pour l’époque (1965). Plus tard, ils récidivent avec le pilier Bartholomé en face Ouest des Cornettes qui est resté un challenge engagé jusqu’à l’ouverture de la très belle directe qui reprend le passage dans les toits - mais en les dénaturant inévitablement.

Bise - Petit hameau situé au pied des Cornettes de Bise à 1500 m. Les chalets sont sans charme, mais l’environnement est absolument magnifique et comme la route permet d’y monter très facilement, c’est très fréquenté… en été. L’hiver, la route est coupée sur près de sept kilomètres et c’est très désert mais toujours très beau. Bise, c’est le point de passage le plus rapide pour accéder aux voies des faces ouest et sud des Cornettes. L’hiver, malgré un accès un peu longuet, c’est un point commode pour skier à la journée ou pour skier en étoile depuis le refuge, avec des courses allant du facile à l’effrayant.

La Bise - C’est le Mistral local. Ce vent de nord-est, froid et sec, surtout présent en hiver et au printemps, souffle en rafale sur le lac (il s’enfile entre Jura et Préalpes) et généralement de manière atténuée en montagne. C’est souvent une aubaine, car malgré sa fraîcheur il garantit du beau temps au moins en plaine (il dégage le Salève alors que les conditions peuvent être désespérées ailleurs). Il ne faut pas le confondre avec la Bise Noire, qui souffle du Nord, et qui n’apporte que des nuages.

Bobet - Espèce locale qui a proliféré dans le monde (ou l’inverse) et qui traverse les âges en résistant aux pires cataclysmes. Y en a t-il plus chez les grimpeurs ou chez les skieurs, les statistiques pédalent dans le berthoud et ne peuvent trancher. Une chose est certaine, aucune de ces communautés n’est épargnée, bien au contraire. Rassurez-vous, bien heureusement, lorsqu’il est usité et prononcé suivant les strictes règles locales c’est un attribut qui se veut et qui se doit affectueux. NDR : la Bobette, plus rarissime, s’applique à la gente féminine. Le Baban (et son disciple le Baban de Bobet) est un synonyme du Bobet, encore plus affectueux, et qui semble n’avoir aucun féminin, courtoisie oblige.

Tête Bossetan - Sommet frontière avec le Haut Giffre. L’hiver, son ascension facile, sa dénivellation intéressante, ses conditions nivologiques souvent favorables et surtout sa vue spectaculaire et imprenable d’abord sur l’échine des dents d’Oddaz puis sur les dents Blanches Occidentales avec en toile de fond les dents du Midi, en font, et de loin, la balade de ski-rando la plus populaire de la région. Sa face nord constituée de plis et de rouleaux successifs offre une collection impressionnante de couloirs et de pentes raides de tous niveaux (plus de dix). L’été, les dalles rocheuses de cette même face Nord, recèlent deux voies faciles, « la Morzinoise » et « Maudits Bl’héros » qui, avec une dénivellation de plus de 350 m et un caillou de qualité, méritent le déplacement.

- C -
Pointe de Chalune - La pointe de Chalune, du haut de ses discrets 2116 m fait partie de ces cimes de référence du randonneur hivernal. A pied, à ski, en raquettes, dès la première neige, sa voie normale en face sud, est ravagée par une foule de randonneurs attirés par cet itinéraire sobre mais particulièrement bien enneigé. Du sommet, la vue exceptionnelle sur le Chablais, le Valais et le massif du Mont Blanc participe largement à ce succès. La face Ouest, beaucoup plus accidentée et minérale, est nantie d’une belle concentration de couloirs raides, propices à l’alpinisme hivernal mais aussi tous skiables. A l’extrémité nord, les deux couloirs de Pététoz, ont des tracés évidents, bien visibles lorsque l’on monte dans le vallon du même nom. Un peu plus loin, le couloir Central Ouest se faufile au travers de belles tours dorées jusqu’à l’arête sommitale. Le formidable et complexe couloir du Thermos sort à quelques mètres du sommet en naviguant à travers une succession de corridors et d’écharpes, un itinéraire pas très lisible vu du bas. Enfin, tout à droite, le couloir Méridional, plus facile, même si, dans un dernier sursaut d’orgueil, il se redresse violemment sur sa fin.

Mont Chauffé - Au nord, 400 m d’une face abrupte et sauvage. Au sud, des dalles d’une étonnante adhérence, surchauffées en été, mais idéales à l’automne et au printemps. Il est des faces nord plus terrifiantes mais la face nord du Chauffé est étonnante par le contraste qu’elle offre après une marche d’approche réduite au strict minimum : une paroi sombre et rectiligne qui tombe directement sur des alpages verdoyants et débonnaires où déambulent tranquillement les vaches. C’est le royaume du terrain d’aventure : de belles sections en rocher, des secteurs au caillou aléatoire et d’autres parties en touffes d’herbes, le tout sur clous et coinceurs. Coté sud, si les faces ont moins d’ampleur, le paysage est largement plus ouvert et le rocher vise la perfection avec un équipement résolument moderne.

Cru - En terre chablaisienne, il ne fait pas froid, il fait « cru » ce qui est, somme toute, déjà plus supportable !

Coffe - En Chablais, le caillou n’est pas sale, il est « coffe », mais en Chablais… c’est rare. Même la neige peut être « coffe », mais là aussi en Chablais… c’est rare.

Combe des Colombes - J’ai un attachement particulier pour cette combe des Colombes. Pourtant, après l’avoir côtoyée pendant des années, je ne l’ai réellement découverte que très récemment. En hiver, depuis le col de Coux on se dit souvent qu’il serait intéressant, à temps perdu, d’aller y faire quelques belles courbes vagabondes. A temps perdu ? Quelle méprise, car en pénétrant dans ce large cirque, perché au-dessus du vallon de Barme et cerné de grandes barres minérales, on est immédiatement saisi par la féerie des lieux où se fondent jeux de lumières, perspectives sauvages et roches aux couleurs rougeoyantes. Deux superbes lignes à ski, à l’ambiance sortant de l’ordinaire, louvoient dans ces pentes : la rampe des Colombes, une des plus belles pente raide de la région et la directe des Colombes, dont le tracé perché au-dessus de grandes barres rocheuses est sérieusement exposé même s’il reste techniquement moins difficile que sa voisine.

Face Sud des Cornettes de Bise - C’est depuis les chalets de la Cheneau, en contrebas du Pas de la Bosse que la face sud des Cornettes de Bise marque le plus d’ampleur avec une barre rocheuse de 1,5 km de long allant jusqu’à 350 mètres de haut. Comme souvent, dans ces Préalpes, les larges pâturages, le souffle lointain et imperceptible des vallées et le caractère fortement pastoral des lieux donnent à ces montagnes une quiétude rassurante. Un panorama fabuleux où se mélangent sur plusieurs plans, Préalpes, Valais et massif du Mont Blanc. Le caillou est de qualité, même si, vu de plus près, le rocher de cette face, recèle bien sûr, des faiblesses et les inévitables maquillages herbeux, un incontournables des Alpes septentrionales. Un des atouts dominant de cette face Sud, c’est l’éventail des escalades qu’elle propose. On y trouve de tout : des inévitables cannelures, en passant par les fissures à ranfougne, le tout dans une floraison de bossettes et autres réglettes.

- D -
Dent d’Oche – Conformément à la tradition toponymique alpine, le chablais n’échappe pas à son contingent de « dents » sensées évoquer, avec plus ou moins de pertinence, puissance et domination. On trouve donc les Dents du Velan, les Dents de Darbon (aussi nommées Pointes de Darbon), la Dent du Loup, la Dent du Chat, la Dent du Chien et même le Calvaire de la Dent. La plus illustre de toutes ces incisives reste dans conteste la Dent d’Oche. Si la face Sud de la Dent d’Oche, noyée dans les sommets alentours se fait relativement discrète, par contre, sa face nord qu’aucun premier plan ne vient cacher, offre sans conteste une puissante stature de canine. C’est depuis Bernex ou depuis le plateau de Gavot qu’elle se fait la plus impressionnante en donnant l’illusion d’une paroi compacte s’élevant d’un jet depuis la vallée. Certes, comme souvent, vue de près cette face Nord haute de 350 mètres perd de sa superbe et révèle de nombreuses caries – pardon, faiblesses-, dont les inévitables touffes d’herbes et surtout l’évident couloir cheminé coincé le long de la pointe Yvonne où passe l’historique voie Ravanel.

- E -
Equipement - Si l’on voulait dépeindre en un mot l’état de l’équipement chablaisien on dirait « hétérogène ». De manière moins prolixe, on peut décliner trois grandes variations dans l’équipement des voies locales.
- Tout d’abord, le « terrain d’aventure », fort bien représenté, fort peu fréquenté, fortement diversifié et à l’équipement fortement inexistant. Le coinceur, pas toujours copain avec le rebelle et souvent compact rocher chablaisien, ne suffit pas toujours, et il faut souvent faire prendre l’air aux pitons.
- Ensuite, le « moderne » en terrain bien et (surtout) proprement équipé. Le matériel est sérieux, homogène, prêt à endurer les prochaines ères glaciaires. L’équipement est sécurisant même si souvent la notion d’engagement reste toujours présente : il ne faut pas en demander trop, c’est culturel dans la région. Minoritaire il y a encore peu, cette famille gagne du terrain.
- Enfin, le « ni ni ». Ni terrain d’aventures, ni moderne. Ce sont des voies équipées dans les années 80, au design considéré comme avant-gardiste à l’époque mais qui n’ont jamais subi les ravalements indispensables pour ne pas tomber en décrépitude. Beaucoup de bric, encore plus de broc, pas mal d’incohérences et au final une impression de désordre qui fait fuir à la fois ceux qui recherchent le TA et ceux qui ne sentent bien que dans le sécurisé, en clair presque tous les grimpeurs.

Roc d’Enfer – Dans la vallée de Bellevaux on l’a longtemps appelé la « Penta d’Oë » ou encore « Mont Maudite ». C’est finalement le patronyme Roc d’Enfer (dont l’origine vient peut-être de montagne ravinée, « enfern » en vieux français) usité dans la vallée de Saint-Jean-d’Aulps qui fut finalement homologué. Pour la grimpe, ce Roc d’Enfer il vaut mieux l’oublier, à moins d’avoir de solides compétences dans les blocages botaniques sur touffes d’herbes suspendues. Mais alors, pourquoi fait-il partie de ce recueil de spots chablaisiens? Tout d’abord parce que c’est le point culminant du Chablais occidental qui, par sa stature imposante et son relatif isolement, ferait presque passer ses satellites alentours pour de vagues collines jamais arrivées à maturité. L’été, c’est une randonnée vertige et, pour peu que la terre soit grasse, ça peut rapidement devenir une glissade vertige (et ne parlons pas de la traversée qui renferme des passages terriblement expos). L’hiver, malgré la présence proche et rassurante des vallées, le Roc se donne des airs de haute montagne. Aucune de ses faces n’autorise un accès facile et l’arrivée sur son sommet effilé est certainement la plus belle et excitante de la région. Coté pentes raides il y a la face Sud et sa sortie sommitale très alpine suivie d’une descente de 800 mètres de pentes soutenues et lumineuses. Coté Nord, tous les itinéraires sont remarquables mais exposés et de tracés relativement complexes. Au-dessus du passage de Graydon, face aux remontées mécaniques de la grande Terche (spectacle et succès garanti), il y a la difficile descente de l’antécime nord du Roc. Et puis surtout, au centre de la face, sous le sommet principal, on trouve l’extraordinaire itinéraire de la pointe de Haute Béne qui, loin du vacarme des pistes, traverse le Creux des Neiges, vaste combe suspendue sous le sommet principal ayant servi, il y a bien longtemps, de bassin d’alimentation glacière.

- F -
Falaises - Les falaises d’escalade (au sens accès rapide) sont de nombre limité dans la région. On compte, sur le haut et le bas Chablais, trois sites d’importances : le Pas de l’Ours, le rocher de Porte et la Chaux (ce dernier plus connu sous le nom de Bas Thex). Les spots du Foron et de l’Arblay ou encore le pittoresque rocher de Bry sont très intéressants mais offrent un potentiel de voies plus limité. Les cailloux du Pas de Morgin, Meillerie ou de Plaine Dranse n’ont qu’un intérêt très local. Enfin, en périphérie chablaisienne, le Salève est de loin le site le plus vaste et le plus complet de la région. Après un fort essor dans les années 85 à 95, de manière générale, la fréquentation de ces sites a connu une baisse phénoménale. Il y donc, peu de risque d’encombrement au pied des voies.

Fanfoué - Fanfoué des Pnottas, c’est le célèbre personnage de Félix Meynet, vous savez avec les pinups. Vieux sage, homme d’esprit, très attaché à ses racines du Brevon et encore plus à celles de la gentiane, le personnage popularisé par la bande dessinée est devenu très séduisant. Devenu, car il fut un temps où, avant la BD, le « Fanfoué » faisait souvent figure de simple d’esprit, même si à l’égal du « Bobet » le qualificatif se voulait quelque peu affectueux. Donc si on vous traite de « Fanfoué », n’y voyez pas forcement un qualificatif charmeur.

Foron - Vu de la route en contrebas, perdu dans le vert du vallon, le vague repli rocheux de la falaise du Foron paraît bien insignifiant. Son exploitation, confidentielle au début, a démarré en 1989 poussée par Daniel Perret-Jeanneret (Danone) grand défricheur de falaises locales. Le succès ne s’est pas fait attendre et rapidement cette falaise pastorale est devenue un spot Haut-Savoyard proposant plus de 30 escalades, dont un panel d’une vingtaine de 7a/b, dans des dévers à trous et dans un rocher bien adhérent.

- G -
Mont de Grange - A l’instar de ses voisins, Dent d’Oche, Cornettes de Bise, Roc d’Enfer, le Mont de Grange pousse à l’extrême sa souveraineté sur ses cimes vassales, chauffé, Tavaneuse. En effet, cette massive pyramide régulière à trois faces, dont la base est ceinturée sur ses deux tiers par une boucle de la Dranse d’Abondance, apparaît, de toute part, comme largement esseulée, faisant ainsi figure de centre de gravité du massif chablaisien.
Laissons à d’autres les sempiternelles dissertations toponymiques sur les Gringe, Grincheu et autres patronymes qui seraient à l’origine du nom de cette montagne pour pousser un (gentil) petit coup de sang relatif à l’amoncellement d’équipements sur son point culminant. Il fut un temps, pas très éloigné, où ce très beau sommet n’était doté que d’une croix discrète et considérée comme sympathique même par les plus impies. Puis vint l’installation, pile au point culminant, d’une, puis de deux antennes relais, bien visibles de la vallée, et affublées de tout le matériel nécessaire à leur fonctionnement. Pour s’accommoder de pareille blessure sur cette sommité, l’on pouvait se laisser convaincre que celles-ci avaient quelques utilités… sécuritaires. Mais, que penser de la mise en place, toujours au sommet, d’une table d’orientation, mal orientée au demeurant, ce qui est quand même le comble pour une table d’orientation et dont l’inutilité et l’incongruité dans ce haut lieu chablaisien est affligeante. D’aucuns diront que c’est pour embellir une nature qu’ils jugent trop… fade lorsqu’elle est dépourvue de nos superflus d’en bas. D’autres diront que c’est par pédagogie, feignant de croire que l’on retient une quelconque quintessence de ces informations servies comme des publicités. Sur une plaquette faisant la promotion industrielle de « La table d’orientation » on peut lire : « La table d’orientation structure l’espace et le rend plus intelligible en l’embellissant. ». Ah bon !

- H -
Herbe - Même si nombre de dalles sont naturellement propres, l’herbe fait incontestablement partie du paysage local. Si son avérée propension à boucher tout ce qui traine donne des sueurs froides lors de l’ouverture d’une voie, souvent, en contre partie, elle libère une fois sarclée, des trésors cachés qui transforment en tranquille randonnée un pas auparavant abominable. D’un caractère opiniâtre, l’herbe chablaisienne oppose une résistance à l’arrachement qui impose dans un premier temps le respect, puis rapidement la haine. Pour s’en convaincre, venez donc allez donc faire une séance d’éradication herbeuse dans une voie : rares sont ceux qui n’en sortent pas épuisés.

A suivre…
Vos commentaires sur cet article : Nombre : 4 Dernier : 02 février 2009   20:11  Voir les commentaires Faire un commentaire
 EN BREF -  INFORMATIONS SUR LE SECTEUR En savoir plus...
Intérêt secteur : Beauté secteur : Orientation : Ouest Altitude : 2000
Temps approche : 1h15  Période : Mai à novembre Enfants :  - Pluie : Sèche très vite
Soleil en été : 12h-19h Equipement : Spits Ø8-10 Style escalade : Très raide Pour qui : Expert
Voies/longueurs : 4 / 26 Difficultés : 6c à 7c Dénivellations : 120 à 180 m Carte : I.G.N. 3528 ET - Morzine
Points forts: Beau rocher, voies d'ampleur Points faibles: Accès laborieux, équipement souvent vieillot et engagé
DESCRIPTION DES VOIES DU SECTEUR
  
?            Nom de la voie            Cotation Max Orient. Hauteur Obligé          Équipement                   Matériel           Desc. Type Q. équip. Intérêt
  • [1]
ED 6c+ Ouest
  • 120m
6c  + quelques pitons
Ouvreurs: Philippe Magnin / Philippe Vespérini, en 1987 / Ouverture du haut
Description: Parcours de dalles, agrémenté d'un brin de fissures et d'un zeste de bombement, le tout dans un excellent rocher. Tout cela serait parfait si l'équipement n'avait pas pris un sérieux coup de vieux : il n'est plus d'actualité et s'avère même parfois dangereux notamment dans la première longueur.
Cotations: L1: herbe / L2: 6b / L3: 6c+ / L4: 6b
Descente: Suivre l'arête herbeuse et rocheuse jusqu'à la brèche du Séraukin où l'on rejoint la voie normale des Cornettes de Bise.
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  • [1]
ED 6c Ouest
  • 160m
6a
Ouvreurs: Laurent Desuzinge / Philippe Vespérini, le 9 octobre 1983 / Ouverture du haut
Description: Escalade variée avec encore quelques pas à libérer. Cependant, côté équipement, c'est le même constat que pour sa voisine Mosquitos. Donc à éviter en attendant un équipement sérieux.
Cotations: L1: 6c / L2: 6c / L3: 6a / L4: 6c,1pa / L5: 6c / L6: 6a
Descente: Idem « Mosquitos » ou descente en rappel dans la voie.
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  • [4]
ED sup 7c Ouest
  • 180m
6b
Ouvreurs: Laurent Desuzinge / Jean Gréloz / Gaetano Vogler, 9 octobre 1981 / Ouverture du haut
Description: Escalade qui partage finesse et combat de rue dans le dernier bombu. Rééquipement en cours et ce n'est pas du luxe ! L1, L7 et L8 ainsi que les relais rééquipés en 2012, le reste devrait suivre (rééquipement non terminé au printemps 2016)...
Cotations: L1: 6a / L2: 6c / L3: 6c / L4: 6b+ / L5: 6c / L6: 4c / L7: 6c / L8: 7c
Descente: Idem « Mosquitos ».
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  • [2]
ED sup 7c Ouest
  • 180m
6c
Ouvreurs: Laurent Desuzinge / Jean Gréloz / Patrick Mégevand, en septembre 1982 / Ouverture du haut
Description: Superbe dalle dans les dernières longueurs. Voie partiellement rééquipée par Jean Gréloz. Quelques passages expos. En juillet 1990 Jean a ouvert une variante en deux longueurs à partir de R3.
Cotations: L1: 6c / L2: 7b / L3: 6c / L4: 6b+ / L5: 7a (variante: L4: 7b/c / L5: 7b/c)
Descente: Idem « Mosquitos ».
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Nombre : 3 Dernier : 19 octobre 2016   18:29  Voir les commentaires Faire un commentaire