Topo des voies - Région Bise - Secteur Arête Sud-Ouest aux Cornettes
  
 
 
Ce secteur d'accès rapide et facile doit, bien sûr, son nom à l'historique et classique Arête Sud-Ouest. Cette longue escalade, très typée terrain d'aventure, offre le plus grand dénivelé du massif. Certes, ne croyez pas trouver là 500 mètres d'arêtes rocheuses et vertigineuses : une fois passées ses deux premières longueurs un peu plus raides et difficiles, c'est une sympathique course dans du rocher parfois gazonné et branlant mais jamais désagréable et où de nombreuses longueurs peuvent s'effectuer corde tendue. Son parcours en hiver, avec sa partie supérieure souvent très cornichée, est une entreprise très intéressante mais, par contre, beaucoup plus sérieuse et qui s'apparente plus à de l'alpinisme.

Depuis quelques années, ce secteur s'est enrichi de nouvelles voies d'une à deux longueurs, dans de l'excellent rocher et d'un niveau plutôt difficile. Elles sont exposées à l'ouest et conviennent donc parfaitement pour une demi-journée de grimpe au soleil ou à l'ombre, au choix suivant la saison. Les jusqu'au-boutistes y trouveront aussi matière à se finir après une bonne grimpe dans la face sud.
L'arête Sud-Ouest s'impose de manière évidente depuis le Pas de la Bosse. Pourtant, sa première ascension n'a été effectuée que fort tard. Les frères Néplaz font bien une première tentative dans le milieu des années 40, mais ils échouent dès le premier ressaut, seule réelle difficulté de la voie. Passent alors vingt ans et en avril 1966, la cordée François Braize et Jean-Louis Urquizar se lance dans l'ascension de l'arête. Le premier pilier est gravi après quelques heures de bagarre perché sur des étriers. Les difficultés sont derrière mais il est déjà tard et ils doivent bivouaquer pour sortir la voie, le lendemain et sous la neige. Les 9 et 10 mars 1969, les mêmes compères, rééditent l'ascension, réalisant ainsi la première hivernale de l'arête. Aujourd'hui, la physionomie du premier pilier n'a pas changé et pourtant ça passe sans problème en libre et donc sans étriers : signe pour une part de l'évolution du niveau (en 66 les grimpeurs n'étaient pour autant pas des branques !) mais surtout signe de l'élargissement du jeu de l'escalade libre de la falaise aux voies alpines et préalpines.
 EN BREF -  INFORMATIONS SUR LE SECTEUR En savoir plus...
Intérêt secteur : Beauté secteur : Orientation : Ouest Altitude : 1900 m
Temps approche : 1h10  Période : Mai à novembre Enfants :  - Pluie : Sèche très vite
Soleil en été : 12h-19h Equipement : TA/Spits Ø8-10 Style escalade : Raide & très raide Pour qui : Avancé/Expert
Voies/longueurs : 8 / 29 Difficultés : 5b à 7b Dénivellations : 40 à 600 m Carte : I.G.N. 3528 ET - Morzine
Points forts: Accès rapide, voie variées Points faibles: Limité à deux longueurs sauf arête SW
DESCRIPTION DES VOIES DU SECTEUR
  
?            Nom de la voie            Cotation Max Orient. Hauteur Obligé          Équipement                   Matériel           Desc. Type Q. équip. Intérêt
  • [14]
 D sup 5b SW
  • 500m
 5b
Ouvreurs: François Braize / Jean Louis Urquizar, les 2-3 avril 1966 / Ouverture du bas
Description: Itinéraire historique. Hormis les deux premières longueurs qui restent originelles, l’itinéraire a été repris par la voie « Les Papys Lions » qui démarre de plus bas en face sud. Le tracé de « Papys Lions » chemine maintenant dans des sections en meilleur rocher et l’équipement y est aussi largement consolidé et moderne (au moins dans les zones les plus difficiles). Vieux clous dans les deux premières longueurs.
Cotations: L1: 5b / L2: 5b / L3: 4c / puis plusieurs longueurs de 3-4
Descente: De la brèche du Séraukin par la voie normale des Cornettes de Bise.
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Nombre : 21 Dernier : 05 juillet 2014   13:56  Voir les commentaires Faire un commentaire
  • [3]
 ED 7a Ouest
  • 80m
 6b  [jusqu'au n°3]
Ouvreurs: Laurent Desuzinge / Wahil Saïd, le 17 septembre 1989 / Ouverture du bas
Description: Beellllle, belle, belle, elle est belle la fissure.
Attaquer à l'aplomb d'une (belle) fissure caractéristique. Cette (belle) fissure de la première longueur se protège avec des Friends. Belle escalade, avec une première longueur pour préchauffer la marmite et une deuxième fumante pour gros bras motivés.
Cotations: L1: 6b / L2: 7a
Descente: Traverser sur la gauche et en rappel dans « No Sweat ».
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  • [15]
 ED 7a Ouest
  • 80m
 6b
Ouvreurs: Laurent Desuzinge / Wahil Saïd, en octobre 1989 / Ouverture du haut
Description: Dalle, dalle et encore dalle. Tout en finesse avec en fin de longueur un mouvement fuligineux sur chiure pour s'extraire de la dalle. La deuxième longueur est moins technique hormis le départ où il faut significativement s'employer. Superbe. No sweat.
Rééquipement en été 2001 (Hippolyte Chavagnat et Wahil Saïd).
Cotations: L1: 7a / L2: 6c (pas de bloc) puis 6b
Descente: En rappel dans la voie. Au pied de la voie, un dernier rappel dans des ressauts herbeux ramène non loin du chemin de la face sud.
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Nombre : 1 Dernier : 31 octobre 2003   14:46  Voir les commentaires Faire un commentaire
  • [3]
 ED inf 6c Ouest
  • 40m
 6b
Ouvreurs: Alexis Long / Didier Long / Gérard Long / Ouverture du bas
Description: Équipement incertain. Démarrer juste à gauche d'une plaque commémorative.
Cotations: L1: 6c
Descente: En rappel dans « No Sweat ».
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  • [12]
 ED 6c+ Ouest
  • 80m
 6b
Ouvreurs: Wahil Saïd / Alex Saunier, le 22 août 2004 / Ouverture du bas
Description: Départ de la voie situé juste à droite d’une plaque commémorative. La première longueur en dalle longe le dièdre Mortier sur sa gauche. Ça démarre tranquillos dans une petite rampe et puis ça se redresse progressivement et l'escalade devient moins calme. Il est cependant possible de biaiser la section la plus difficile en se décalant légèrement sur la droite dans le dièdre Mortier-Dupraz. Les derniers mètres de la première longueur sont communs avec les Pantoufles Feutrées. La deuxième longueur, plus facile, emprunte une fissure caractéristique avant de revenir dans la dalle. Très bon caillou, bien structuré.
Cotations: L1: 6c+ / L2: 6b
Descente: En rappel dans « No Sweat ».
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  • [4]
 TD 6b Ouest
  • 40m
 6a
Ouvreurs: Marcel Dupraz / Paul Mortier, en 1972 / Ouverture du bas
Rééquipement Jean-Marie Recht / Jean-Pierre Bernard, en 2014
Description: La voie démarre à droite d'une plaque commémorative. Escalade malcommode tout en coincements et en oppositions, comme on n'en fait plus. Les deux longueurs peuvent s'enchaîner d'une traite sans tirage rédhibitoire. Ces deux longueurs sont empruntées par la voie « Papys Lions ».
Cotations: L1: 6b
Descente: En rappel dans « No Sweat ».
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Nombre : 7 Dernier : 13 novembre 2014   18:32  Voir les commentaires Faire un commentaire
  • [4]
 ED 7b Ouest
  • 80m
 6b
Ouvreurs: Doniazade Saïd / Wahil Saïd, le 12 juillet 1990 / Ouverture du bas
Description: Magnifique dièdre dans la première longueur. Escalade soutenue avec une sortie de première longueur pour teigneux très inspirés. Joli challenge. Deuxième longueur dans une dalle couchée. Deuxième relais commun avec le R1 de « No Sweat »
Pour accéder au pied de la voie, traverser sous « No Sweat » (plaque) et poursuivre sur une vingtaine de mètres en suivant le pied de la dalle, jusqu'au départ de « Art de Roc ». Par une courte et facile désescalade de quelques mètres, descendre alors jusqu'au pied de la voie (relais).
Cotations: L1: 7b / L2: 6b
Descente: En rappel dans « No Sweat ».
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  • [1]
 TD 6b SW
  • 600m
 6a
Ouvreurs: Brigitte Djajasasmita / Jean-Marie Recht / Jean-Pierre Bernard, en juin 2014 / Ouverture du bas
Description: Très belle longue voie typée « montagne » à l’escalade variée. Le rocher est globalement bon même si la traversée de la section supérieure de l’arête demande de l’attention. Les difficultés sont essentiellement concentrées dans le premier tiers, notamment dans le dièdre Mortier. L’équipement en plaquettes est essentiellement placé dans les sections les plus difficiles. On pourra éventuellement compléter cet équipement avec des sangles et un jeu de coinceurs. Pour être rapide il faut marcher corde tendue dans les sections supérieures. Une grande partie de la voie peut être parcourue en chaussure d’approche.
La voie reprend en grande partie d’anciennes lignes (« dièdre Mortier » et surtout « l’Arête Sud-ouest »). Les premières longueurs sous le « dièdre Mortier » sont nouvelles. Ensuite l'équipement exploite le meilleur de l’arête. Enfin, dans le haut, deux ultimes et inédites longueurs (non obligatoires), permettent de rejoindre le sommet ouest des Cornettes (2400m).
Cotations: L1: 5a / L2: 5a / L3: 5b / L4: 3 / L5: 6b (2 longueurs du dièdre Mortier) / L6: 6b (relais chaîné de « No Sweat ». L’Arête Sud-ouest originelle qui débouche de la face ouest à gauche utilise aussi ce relais) / L7: 5a (rateau de chèvre, relais de « l'Ami n°3 ») / L8: 3-4 en corde tendue (possibilité de faire des relais intermédiaires) / L9: 4b / L10: 5c / L11: 5c / L12: 6a+ / L13: 3-4 en corde tendue jusqu'à la brèche du Séraukin (il est possible de gravir quelques gendarmes en passant, possibilité de faire des relais intermédiaires) / L13: 5b (pour rejoindre les 2 dernières longueurs, traverser 50m sur la droite en suivant le chemin jusqu'à rejoindre un pilier. Le départ se situe 15m au-dessus du sentier, marqué par un cairn et une petite plaque) / L14: 5b
Descente: Du sommet W des Cornettes suivre l'arête herbeuse vers le nord-est sur une cinquantaine de mètres puis rejoindre, en tirant vers la gauche par des pentes faciles, le sentier qui ramène sur la droite à la brèche de Séraukin puis à Bise (voie normale des Cornettes de Bise).
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Nombre : 1 Dernier : 28 mai 2016   17:08  Voir les commentaires Faire un commentaire