Topo - Région Vallée d'Abondance - Secteur Face Nord du Chauffé
  
 
 
La sévère face nord du Chauffé, haute de 400 mètres domine l'alpage débonnaire d'Ubine. Elle propose plusieurs voies que certains qualifieront de voies d'aventure, ce qui permet de tout excuser, et oubliant que d'autres goûtent à de fantastiques aventures 50 centimètres au-dessus d'un spit de 12 dans une voie surprotégée, bon mais, je m'égare... Donc, parmi ces voies d'aventure, seule une, la voie « Bartholomé », est réellement recommandable pour ceux qui veulent se limiter à des aventures en accord avec les critères d'intérêts contemporains. Les autres sont surtout citées parce que voies historiques, mais ce qualificatif ne semble pas suffire à les rendre passionnantes pour le grimpeur moderne.

Il n'en reste pas moins vrai qu'une balade dans la « Bartholomé » reste passionnante non pas pour la qualité de l'escalade qu'elle propose (même si les longueurs entre le dièdre et la vire du Char à foin sont fort jolies) mais surtout parce qu'on y trouve un élégant compromis entre la douceur paisible des alpages, un rocher convenable et une vraie face nord pas monstrueuse. Bien sûr, il faudra s'accommoder de quelques passages herbeux mais, qui, au final, ne sont pas vraiment gênants. Et si l'on veut pleinement s'en convaincre, il suffit de jeter un coup d'œil à droite sur la voie « Néplaz », et rester estomaqué devant ses imposantes vires et ressauts herbeux dont l'ascension frise le complet délire.

Le 12 septembre 1941, après l'exploit de la première ascension de la face nord du Chauffé, le Messager publiait ce pittoresque article

Deux jeunes Thononais, MM. Pierre Néplaz, membre des Amis de la Nature, et L. Sabatier du club Alpin Français, viennent, après 25 heures d'efforts, de remporter une magnifique victoire sur une paroi inviolée : la face nord du Chauffé.

Partis des chalets d'Ubine au lever du jour, ils commencèrent vers 7 heures. Le départ s'effectua  sur une paroi de 30 mètres, très raide, montée avec pitons déjà posés par le guide breveté du Club Alpin Français, René Néplaz, de Thonon, lors d'une tentative que la pluie avait arrêté. Arrivé à de petites vires, il fallut chercher un passage parmi de nombreuses fissures étroites et sans prises bien sûres. Pierres Néplaz, avec un calme admirable, employant cette méthode moderne du piton, réussit à s'élever d'une centaine de mètres. Mais sur la fin de la fissure, le passage devenait impossible. Après de nombreuses tentatives, il fallut redescendre et chercher une autre voie.

La montée recommença par d'étroites fissures. Il fallut toute la technique et la force de Néplaz et Sabatier pour franchir d'impressionnants surplombs. La nuit approchait et, bientôt, elle arrêta la valeureuse cordée. Dans cette paroi de près de 500 mètres, presque à la verticale, il ne fallait pas espérer bivouaquer sur une plate-forme. La nuit fut longue dans un couloir étroit, sous un ciel étoilé, la bise s'étant mise aussi de la partie.

Après 8 heures passée debout, ce fut une grande joie d'assister au lever du soleil. Deux bonnes heures devait encore être employées à escalader la paroi. Sur la fin, de longues dalles furent franchies avec sûreté et les témoins de l'ascension restèrent stupéfaits devant cette agilité et cette assurance. La vire « à foin » représentait la fin de l'itinéraire et ce fut par un immense cri de joie poussé par les deux jeunes de 20 ans qui nous apprit la victoire du muscle et de la prudence sur le rocher.

L’histoire alpine de la face Nord du Chauffé  - Texte paru dans la revue Neige et Rocher (section Léman du CAF) en mai 1961

Montagne d’altitude modeste (2095m), belvédère intéressant, mais au vues moins étendues que ses voisins le Mont de Grange ou les Cornettes de Bise, le Mont Chauffé a cependant été longtemps le point de mire de l'élite de s grimpeurs chablaisiens et cela à cause de sa magnifique face Nord qui se développe sur près de 600 mètres1 de dénivellation au-dessus des chalets d'Ubine.

Un pourrait écrire sur cette face une belle monographie, mais la place nous est limitée, et il nous faut résumer beaucoup.

La première ascension faite dans la face nord est celle de L. Sabatier et P. Néplaz le 15 septembre 1941, mais cette « voie Sabatier2 » ne gravit que la partie gauche (est) de la face et aboutit assez loin du sommet.
Dans cette même partie est, des variantes ont d’ailleurs été ouvertes par la suite : 
- le 13 août 1944, c'est la « voie Brunet3 » (R. Brunet, Bitzberger, Taraschini) utilisant partiellement la voie de descente par René Néplaz
- le 1er novembre 1945, c’est la voie « Carel4 » (A. Carel, P. Blanc) plus rapide, entre les deux itinéraires précédents.
Toutes les voies « de gauche » sont difficiles dans les deux premiers tiers et faciles ensuite, tandis que l’itinéraire central présente des difficultés et demande des efforts plus soutenus5.

Il est temps d’arriver à cet itinéraire central ouvert - et c'est la vraie « première6 » de notre face Nord - par René, accompagné de G. Néplaz et L. Sabatier, le 4 octobre 1941. René Néplaz avait soigneusement étudié sa voie et assuré sa continuité en particulier l'hiver, où la neige souligne vires et fissures, Aidant l’œil de l'observateur. Et c'est ainsi qu'arrivant d'Annecy, il inaugurait moins de 3 semaines après l'ascension de Sabatier dans la partie Est « la voie Néplaz » la plus belle et la plus longue, qui a été répétée (sauf erreur- 19 fois depuis, par des cordées françaises et suisses.

D'autres itinéraires restent à tracer sur la partie droite (ouest) de la face nord. Il est souhaitable que des grimpeurs ayant l'esprit de découverte tracent dans cette superbe paroi – exposé au soleil l’après midi – un ou deux itinéraires axés sur les piliers rocheux qui portent le sommet. Signalons qu’entre la Dent d’Ubine et l’arête sommitale se trouve une petite brèche qui a été atteinte par le versant nord-ouest le 23 septembre 1956 (Setti et Tamanini).

Voie René Néplaz - premiers parcours
1 – R. Néplaz, G. Néplaz, L. Sabatier, 4 octobre 1941
2 – R. Néplaz, G. Néplaz, Bitzberger, Vesin, 15 et 20 septembre 1942
3 – Bitzberger, Martel, juillet 1943
4 – R. Néplaz, P. Blanc, 22 octobre 1943
5 – 1ère ascension féminine, Mademoiselle F. Lamare avec P. Blanc et Taraschini, 24 juin 1944
6 – Bitzberger, Brunet, Martel, septembre 1944
7 – P. Blanc, P. Cheminal, M. Grangeon, 21 septembre 1946
8 – 2ème ascension féminine, Mademoiselle Baud avec Biteberger, Brunet, Martel, 15 octobre 1946
9 – Martel, Ch Dondana, 20 juillet 1947
10 – Une cordée genevoise,
11- L. Terray, L. Lachenal, juillet 1948
12 - ...

Note Chablais-Grimpe :
1 - 600 m ! Hum, rien que 200 m de plus que la réalité. Nos aïeux avaient quelques tendance à exagérer, mais… en y regardant de plus près, sur ce sujet des dénivellations réelles, ça n’a guère changé aujourd’hui.
2 - Maintenant nommée « voie Blanc ».
3 - Var2 sur les topos.
4 - Var1 sur les topos.
5 – Les difficultés en escalade sont en fait équivalentes. Par contre, l’itinéraire « Central » (voie Néplaz) est, sans conteste, beaucoup plus végétatif que les itinéraires de gauche qui se déroulent dans des secteurs essentiellement rocheux. Les très raides zones herbeuses traversées par la voie Néplaz demandent , il est vrai, une certaine abnégation mentale.
6 – Légère mauvaise foi !
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 EN BREF -  INFORMATIONS SUR LE SECTEUR En savoir plus...
Intérêt secteur : Beauté secteur : Orientation : Nord Altitude : 1700 m
Temps approche : 25 mn  Période : mi-juin à octobre Enfants :  - Pluie : Sèche lentement, résurgences
Soleil en été : 15h-19h Equipement : TA Style escalade : Raide Pour qui : Avancé
Voies/longueurs : 7 / 65 Difficultés : 4b à 5c Dénivellations : 250 à 450 m Carte : I.G.N. 3528 ET - Morzine
DESCRIPTION DES VOIES DU SECTEUR
  
?            Nom de la voie            Cotation Max Orient. Hauteur Obligé          Équipement                   Matériel           Desc. Type Q. équip. Intérêt
  • [20]
TD 5c Nord
  • 400m
5b
Ouvreurs: Georges Bartholomé / Robert Bartholomé, le 16 août 1965
Description: Malgré les quelques inévitables gradins ou sorties herbeuses la voie est intéressante et de très bonne ambiance, surtout entre R4 et R8. L’équipement à demeure dans la voie est minimum (relais plus quelques clous par-ci par-là) ce qui demande une certaine marge dans le niveau même si les difficultés sont raisonnables. Prendre un jeu de friends jusqu’au n°3, un jeu de rocks et 3-4 sangles.

Itinéraire : du col d’Ubine, suivre la crête herbeuse qui mène rapidement au pied de la paroi. Légèrement sur la gauche, repérer une fissure cheminée d’une trentaine de mètres. Attaquer dans la dalle, légèrement sur la droite de cette fissure avant de la rejoindre plus haut après une traversée en arc de cercle et de sortir sur la gauche sur une bonne plate-forme herbeuse (pitons en place, 5c - R1 sur piton + sangle). Il est aussi possible de monter plus directement en suivant la fissure dans son intégralité (protection sur friends, 6b). Suivre sur la droite une vire herbeuse oblique, étroite au début mais qui s’élargit rapidement, jusqu’à rejoindre un sapin. Faire relais environ 10 mètres après le sapin sur un bon becquet rocheux à équiper d’une sangle (2/3 - R2). Quelques mètres au-dessus, sur la droite, rejoindre un piton puis, après une courte zone gazonnée, remonter droit au-dessus une fissure cheminée en bon rocher jusqu’à atteindre une bonne niche au bord de l’éperon. Relais sur une grosse écaille à équiper d’une sangle (3c - R3). Contourner l’éperon par la gauche et descendre une grosse fissure sur 4 mètres jusqu’à rejoindre une étroite banquette herbeuse horizontale qui traverse sur la gauche. Passer un petit ressaut (piton) et traverser la banquette (10 mètres typiquement chablaisiens, de protection difficile. Certains traverseront en rigolant, d’autres n’aimeront pas du tout !) jusqu’à rejoindre le pied d’un beau dièdre caractéristique (4b – R4 sur 2 pitons + sangle). Le gravir jusqu’à son sommet puis poursuivre par une dalle couchée sur la gauche qui longe la paroi. A son extrémité, passer un ressaut aérien et prendre pied dans une niche herbeuse et confortable (5b – R5 sur 2 pitons). Remonter au-dessus une fissure cheminée sur une dizaine de mètres (facile mais expo et difficilement protégeable). La quitter lorsqu’elle commence à surplomber et suivre une autre fissure qui part en oblique sur la droite puis sortir tout droit jusqu’à rejoindre une niche herbeuse confortable (5b – R6 sur 2 pitons). Emprunter droit au-dessus une succession de fissures, puis, avant de s’engager dans un dièdre, traverser sur la droite pour faire relais sur une plate-forme herbeuse (5a – R7 sur 2 pitons). Retraverser sur la gauche pour rejoindre le dièdre/fissure que l’on remonte en légère oblique sur la gauche jusqu’à une confortable terrasse (4c - R8 sur piton + sangle). Rejoindre légèrement sur la gauche un dièdre puis une fissure cheminée, courte longueur, relais presque au niveau de la vire du « Char à Foin » (4a - R9 sur un piton). Remonter l’immense vire inclinée du « Char à Foin » jusqu’à son extrémité droite en deux longueurs (relais intermédiaire commode dans des lapiaz ou corde tendue si l’herbe n’est pas grasse, 2/3). Relais dans une niche (R11 – 1 piton). De la niche, en partant sur la droite, il est plus que conseillé de poursuivre par le facile couloir herbeux/rocheux qui permet de rejoindre rapidement les pentes supérieures gazonnées de la voie Blanc (en 2-3 longueurs ou corde tendue, 2/3). Pour ceux qui veulent absolument faire connaissance avec les dernières longueurs historiques mais détestables de la voie Bartholomé, poursuivre par le cheminement suivant : de la niche, monter dans une grosse fissure-cheminée au rocher délité en passant un léger surplomb au départ (vieux coin de bois inutilisable), poursuivre quelques mètres dans une zone herbeuse, passer sur la droite un ressaut rocheux (piton) et continuer dans de raides pentes herbeuses et délitées (sans intérêt et dangereux, 5b – R12). Partir sur la gauche et remonter des fissures-cheminées (toujours sans intérêt et toujours dangereux, 4b – R13). Suivre une fissure longeant une dalle et passer sur la droite des pentes herbeuses (5b – R14). Passer quelques gradins et gagner le sommet de la pointe Mariette.
Cotations: L1: 5c (ou 6b en suivant la fissure) / L2: 2 / L3: 4a / L4: 4a (traversée) / L5: 5b / L6: 5b / L7: 5a / L8: 4c / L9: 3 / L10-11: 2 (herbe) / L12: 5c / L13: 4c / L14: 5b / L15: 3
Descente: Du sommet, rejoindre par quelques gradins rocheux l'immense vire inclinée du Ferraillon puis poursuivre soit par la voie normale du Chauffé, soit par l'arête est-sud-est.
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Nombre : 14 Dernier : 18 juillet 2013   19:50  Voir les commentaires Faire un commentaire

  • [3]
D sup 5c Nord
  • 400m
5b
Ouvreurs: Pierre Néplaz / Louis Sabatier, le 15 septembre 1941
Description: Itinéraire : du col d’Ubine, suivre la crête herbeuse qui mène à la paroi. Légèrement sur la gauche, repérer une fissure cheminée d’une trentaine de mètres. Attaquer dans la dalle, légèrement sur la droite de cette fissure avant de rejoindre plus haut la fissure de 30 mètres et sortir sur une bonne plate-forme (5c - R1) Suivre sur la droite une vire herbeuse oblique qui s’élargit progressivement jusqu’à rejoindre un sapin (2 - R2). Traverser quelques mètres sur la droite jusqu'à trouver une cheminée. La remonter et tirer légèrement sur la gauche dans un couloir évasé jusqu’à une plate-forme sous de grandes dalles (4b - R3). Traverser sur la gauche dans une dalle (4c), poursuivre dans une fissure étroite (4b) puis par des gradins faciles (3b) jusqu’à une vire au pied de grandes dalles (R4). Suivre cette vire qui s’élargit sur la droite, traverser un couloir d’herbes et de pierres (3b) et rejoindre des pentes d’herbes raides (R5). Les remonter en oblique sur la gauche et passer un mur (4a) qui débouche sur la « vire du Char à Foin » (R6). Rejoindre l’extrémité droite de cette vire, passer une cheminée (3b) et déboucher sur un plateau herbeux. Continuer en ascension vers la droite par des pentes d’herbes raides qui mènent à l’est du sommet.
- Var1: du sommet de la fissure-cheminée qui suit R2 poursuivre en suivant la branche de droite d’une cheminée en forme de V. Franchir un dièdre ouvert redressé vers un important surplomb. L’éviter en faisant une traversée sur la gauche (4b). Passer une petite terrasse et rejoindre l’itinéraire normal non loin de R4. P. Blanc et A. Carrel, le 1er novembre 1945.
- Var2: du sommet de la fissure-cheminée qui suit R2 appuyer nettement sur la droite par une raide vire herbeuse. Atteindre une petite saillie et escalader une raide cheminée située dans un angle rentrant de la dalle. En sortir vers la gauche dans sa partie supérieure pour éviter des blocs qui l’obstruent (4b). Poursuivre au-dessus dans un terrain plus facile et rejoindre l’itinéraire normal vers R5. Bitberger, Richard-Brunet et Taraschini, le 13 août 1944.

Itinéraire historique anciennement appelé «voie de Gauche» (P. Blanc a parcouru de nombreuses fois cette voie qui, du coup, a pris son nom) : c'est le premier parcours de la face nord. Escalade peu homogène et quelquefois pénible.
Cotations: L1: 5b / L2: 2 / L3: 4 / L4: 4c / L5: 3 / L6: 4 / puis 2-3 jusqu'au sommet.
Descente: Idem « Bartholomé ».
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  • [3]
TD inf 5c Nord
  • 400m
5b
Ouvreurs: Georges Néplaz / René Néplaz / Louis Sabatier, le 4 octobre 1941
Description: Itinéraire : du col d’Ubine, suivre la crête herbeuse qui mène à la paroi. Légèrement sur la gauche, repérer une fissure cheminée d’une trentaine de mètres. Attaquer dans la dalle, légèrement sur la droite de cette fissure avant de rejoindre plus haut la fissure de 30 mètres et sortir sur une bonne plate-forme (5c - R1) Suivre sur la droite une vire herbeuse oblique qui s’élargit progressivement jusqu’à rejoindre un sapin (2 - R2). Poursuivre en traversée sur la droite par la vire qui se rétrécit petit à petit. A son extrémité, descendre de 1 m et suivre plus ou moins une étroite corniche qui traverse les dalles presque à l’horizontale sur la droite sur plus de 40 mètres (4b). Atteindre une sorte de cuvette rocheuse que l’on traverse jusqu’à prendre pied sur une petite grotte. Monter au-dessus jusqu’à un piton et effectuer un pendule sur la droite jusqu’à atteindre une petite vire (piton). Descendre un peu et gravir une cheminée de 8 m qui mène au sommet d’un épaulement rocheux. Passer un petit mur et traverser de manière ascendante sur la gauche dans une dalle sur une vingtaine de mètres jusqu’à atteindre une vire herbeuse (5b). Traverser cette vire sur la gauche en descendant légèrement jusqu’à rejoindre le pied d’un couloir situé à l’aplomb du sommet. Remonter ce couloir jusqu’au pied de grandes dalles. Poursuivre par la droite dans un petit couloir en mauvais rocher, puis rejoindre sur la droite un pilier que l’on remonte sur une centaine de mètres (mauvais rocher). Poursuivre sur la gauche dans une cheminée toujours en mauvais rocher jusqu’à rejoindre une épaule herbeuse d’où l’on aperçoit l’arête sommitale. Monter un couloir herbeux jusqu’à rejoindre une grande cheminée issue de l’arête sommitale, puis tirer à gauche poursuivre par une arête peu marquée. Lorsque le passage devient trop difficile, rejoindre sur la droite une cheminée verticale (4b) qui mène sur l’arête à quelques mètres du sommet.
Anciennement appelée «voie de Droite». Cette voie est la première TD ouverte dans les Préalpes calcaires françaises. Elle est citée pour son intérêt historique mais est déconseillée aux amateurs de rocher pur. Cette voie gazonnée doit plutôt se faire en grosses. A éviter.
Cotations: Départ en 5c puis longueurs de 3/4 avec un passage en 5b.
Descente: Idem « Bartholomé ».
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  • [3]
TD 5c Nord
  • 450m
5b
Ouvreurs: Gérard Bartholomé / Georges Gauthier, le 25 août 1976
Description: Le plus grand dénivelé de la face et beaucoup d'herbes. Démarrer droit au niveau de rochers rougeâtres puis suivre, en ascendance sur la droite, une vire très herbeuse. Répétée en solo (Jean-Yves Fredriksen) puis en hiver (Christophe Dumarest, Remy Duhoux).
Cotations: L1: 5a / L2: 5c / L3: 4b / L4: 3 / L5: 4b / L6: 5b / L7: 4c / L8: 3 / L9: 3 / L10: 4b / L11 à L15: 3 / L16: 5b / L17: 5b / L18: 4b / L19 et L20: 3
Descente: Idem « Bartholomé ».
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Nombre : 2 Dernier : 25 février 2011   10:46  Voir les commentaires Faire un commentaire

  • Face Nord de la Dent d'Ubine
  • [0]
D sup 5b Nord
  • 400m
5b   
Ouvreurs: G. Boisson / G. Moynat / A. Tamanini/ A. Tupin, en septembre 1971
Description: Nommée aussi «voie des Amis de la Nature». Beaucoup de zones herbeuses. La voie n'est pas équipée.
Cotations: L1: 2 / L2: 3 / L3: 4c / L4: 4c / L5: 3 / L6: 5b / L7 à L10: 3 (herbe) / L11: 4b / L12: 3 / L13: 4c / L14: 4c
Descente: Du sommet, suivre l'arête pour gagner le sommet du Chauffé puis rejoindre par quelques gradins rocheux l'immense vire inclinée du Ferraillon puis poursuivre soit par la voie normale du Chauffé, soit par l'arête est-sud-est.
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  • Face Nord du Saut du Chien
  • [0]
AD 4b Nord
  • 250m
4b   
Ouvreurs: B. Guillorme / L. Poncet, en été 1936
Description: Itinéraire cité parce que c'est le premier à avoir été tracé en face nord, mais c'est sans intérêt et dangereux.
Cotations: Longueurs de 3, un passage de 4.
Descente: Retour par l'arête du Chauffé en direction du col de La Plagne du Mont (sens inverse de la traversée du Chauffé). Depuis le « Saut du Chien », il est aussi possible de descendre coté sud par un petit couloir donnant sur le Ferraillon.
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  • [1]
TD 5c Nord
  • 450m
5b
Ouvreurs: G. Marchesin / A. Savelieff, les 19 et 29 août 1962
Description: Grosse exposition sur ce parcours pour cause d'herbe raide.
Cotations: L1: 4b-A1 / L2: 4c-A2 / L3: 3b (herbe) / L4: 3b (herbe) / L5: 5b / L6: 4b / L7: 4b / L8: 4b / L9: 4c-A1 / L10: 5b / L11: 4c / L12: A1 / L13: 3b (herbe) / L14: 5b / L15: 5a-A1 puis herbe jusqu'à l'arête
Descente: Retour par l'arête du Chauffé en direction du col de La Plagne du Mont (sens inverse de la traversée du Chauffé).
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Nombre : 1 Dernier : 17 mars 2019   10:09  Voir les commentaires Faire un commentaire